Carnet de voyage 1998

Quelques photos prises durant l'hivernage 1998. Vous verrez quelques exemples de la vie de tous les jours parfois très drôles, les "petits boulots", ce qui arrive quand "le véhicule là, il est panné". Toujours avec le sourire.

Paysages et nature
Quelques couchers de soleil pris sur la Petite Côte - à hauteur de Ngaparu, Nguékokh. Coucher de soleil.
Coucher de soleil.
Coucher de soleil.
Flamboyants dans toute leur splendeur au début de l'hivernage - aéroport Léopold Sédar Senghor. Flamboyant.
Panorama de la partie Sud-Ouest de la presqu'île du Cap-Vert, vers Dakar, corniche Ouest - Phare des Mamelles. Panorama de Dakar.
Panorama de la partie Ouest de la presqu'île du Cap-Vert, vers la Pointe des Almadies - Phare des Mamelles. Panorama des Almadies.
Palmier et bougainvillées; l'oiseau est un milan. Palmier.
Plantation de cocotiers à Joal - entrée de la piste vers Palmarin. Cocotiers à Joal.
L'un des trois villages de Palmarin - piste. Palmarin.
Impalas aux cornes longues et effilées - Réserve de Bandia. Impalas.
Pélican au milieu de hérons, ibis (pic-boeufs) et mouettes - piste de Palmarin. Pélican et hérons.


La vie de tous les jours
Ce bana-bana (colporteur) se déplace à vélo pour gagner le lieu où il pourra vendre ses poulets - Ouakam. Bana-bana.
Partout dans Dakar, on peut trouver des bana-banas vendant toutes sortes de choses, cassettes-vidéo, "calissons" (caleçons), et même des téléphones-fax. Aujourd'hui, c'était un vendeur de guertés (cacahuètes) - centre-ville de Dakar. Bana-bana.
Le temps s'écoule lentement au Sénégal et chacun s'occupe comme il peut, tentant d'assurer la "dépense quotidienne", comme cette vendeuse de fleurs qui vous aborde toujours avec un grand sourire - Marché Kermel. Vendeuse de fleurs.
Dans des villes comme Rufisque et Thiès ainsi que dans de nombreux villages, des charrettes font office de taxi - Rufisque. Charrette à Rufisque.
La pêche au Sénégal est l'une des principales ressources. Partout l'on peut voir des pirogues prendre la mer, mais le plus intéressant reste le passage de la barre sur la Grande Côte, à Kayar notamment - Sangomar. Pirogues à Sangomar.
Femmes discutant devant un télécentre - Bel-Air. Djigueen.
Le "féticheur", monté sur des échasses, effectue une dans afin d'éloigner les mauvais esprits. Il en profite pour recueillir quelque monnaie - Bandia. Féticheur.
Garde en uniforme devant le palais de la Présidence - Dakar. Garde.
Gamins à l'entrée de maisons aux murs de pierre typiques des constructions que l'on peut trouver sur l'île de Gorée. Rue de Gorée.
Rue de Gorée.
Femmes pilant le mil dans un mortier pour le repas de toute la famille. Il est devenu assez rare d'assister à de telles scènes dans les environs de Dakar - Dakar. Femmes pilant le mil.
Jeune lavant son âne - Joal. Jeune et son âne.


Monuments et constructions
Deux vues de la Gare - Gare, Dakar. Gare.
Gare.
Le Marché Kermel a été ravagé par un incendie en 1993. Reconstruit d'après les plans de l'époque, c'est un nouveau marché qui vient de s'ouvrir - Kermel, Dakar. Marché Kermel.
Le marché Sandaga est toujours très animé - Dakar. Marché Sandaga.
On peut acheter tous types de sculptures au marché Bopp, des djambés aux chaises. Il reste cependant difficile à trouver, aux environs du Point E - Marché Bopp. Marché Bopp.
Le "siège social des mouleurs", bicoque de bois devant une bâtisse des plus imposantes - Yoff. Siège social des mouleurs.


Insolite
L'état des véhicules et une conduite olé-olé mènent droit à la catastrophe. Pourtant, "tout passe, Dieu merci" - NGor, Toubab Dialaw, Rufisque et Bandia. Taxi.
Accident.
Accident.
Accident.
Quand on parle de conduite... - Bandia. Dépassement limite.
Il n'est pas rare de croiser en dehors des villes des camions et des bus surchargés en marchandises et en hommes. Attention au passage sous les ponts - Bargny. Camion surchargé.
Zébu dans un pick-up.
Les panneaux de signalisation routière et de prévention (sida) sont pour le moins farfelus - Entrée de l'autoroute, axe Patte d'Oie - Dakar. Panneau de signalisation.
Les dibiteries sont implantées dans tous les quartiers de Dakar et des grandes agglomérations. Elles sont construites dans des containers et n'ont donc aucun système de réfrigération. La viande reste suspendue à une hesse, à l'air libre, pour le plus grand plaisir des insectes - Nguékokh. Dibiterie à Nguékokh.
"Défense d'uriner" ! Prenez garde, les amendes varient d'un mur à l'autre. "Défense de pisser, amende: 2000 F", "Interdit d'uriner, sinon 3000 F", "Défense d'uriner et de pisser - 10000 F", "Ici, on ne pisse pas" et autres "Daniu téré nit ak kadj bu fi sao" tapissent les murs de la capitale - rue adjacente à la Place de l'Indépendance. Défense d'uriner.
Vente de galace (glace) et de charbon. Une curieuse association, mais l'on trouve généralement tout et n'importe quoi dans les boutiques - Nguékokh. Vente de 'galace' et de charbon.
Les griots sont chargés depuis des siècles de transmettre l'histoire par oral sous forme de chants ou de contes. Leurs talents de conteurs leur donne une véritable emprise sur les villageois, qui, paradoxalement, les considèrent comme porteurs du mauvais oeil.
Selon la légende, ils n'ont pas le droit d'être enterrés car la terre deviendrait stérile. Leurs dépouilles étaient alors abandonnées sous un baobab.
Lors de l'accession de Léopold Sédar Senghor au pouvoir au début des années soixante, le droit des griots à l'enterrement a été restauré. C'est pourquoi il y a la sécheresse au Sénégal depuis ces temps - Réserve de Bandia.
Crânes sour un baobab.
Lors des funérailles d'un membre du village, les griots entonnaient une chanson pour glorifier son passé. La famille du défunt retirait le toit de sa case et le déposait sur lui. Les villageois se rassemblaient alors et jetaient sur le toit une poignée de terre. Plus le défunt était respecté, plus la hauteur de son tumulus était importante - Réserve de Bandia. Tumulus funéraire.


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