Composition ethnique

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Wolof. Sérère. Peul. Toucouleur. Diola. Mandingue. Mandingue.
Par ordre d'importance décroîssant, on remarque:

Wolof
Ils représentent plus du tiers de la population (36%) et leur langue s'est imposée comme principale langue véhiculaire du Sénégal (surtout dans les centres urbains).
Bana-bana wolof. L'expansion des Wolof tient surtout à un fait religieux: sauf dans le Cayor où ils appartiennent à la confrérie des Tidjanes (Diourbel), ils ont donné des adeptes nombreux à la secte des Mourides et leur avancée vers le sud-est a suivi la colonisation des terres arachidières par ces derniers. L'agriculture reste leur activité d'origine, mais les Wolof constituent de plus en plus les cadres des grandes villes: fonctionnaires, enseignants, commerçants.

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Sérère
Ils représentent 17% de la population totale. Ce sont pour la plupart des paysans et éleveurs, que vous trouverez dans la région de Thiès, mais surtout dans la région du Sine-Saloum (
Petite Côte et Sin-Sin).

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Peul
Aussi appelés Foulani, Foulbé, Poulo, ils totalisent 17% de la population. Ils sont répartis sur l'ensemble du pays. Nomades et pasteurs d'une origine encore discutée,
Femme Peul du Sénégal Oriental. venus de l'Est et de souche probablement Nubienne, ils gardent leurs troupeaux et vivent du lait de leurs zébus qu'ils respectent au point de ne jamais les manger.
Chez les Peul, c'est le nombre de boeufs possédés qui confère le prestige social. Certains se sont sédentarisés, surtout dans le Fouta-Toro et aux confins sénégalo-guinéens, dans le massif du Fouta-Djallon.

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Toucouleur
Issus probablement d'un métissage entre Peul et Sérère quand ceux-ci cohabitaient dans la région du Fleuve Sénégal, ils sont aujourd'hui 9% de la population totale.
Ils furent jadis les missionnaires de l'Islam, l'épée dans une main, le Coran dans l'autre, avant de se fixer comme cultivateurs le long du Fleuve.

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Diola
9% de la population totale qui se divisent en sous-groupes (Floup, Bliss, Karone, Fogny, Diougout, Diamat, Bayot, Essyle, etc.) et qui constituent aujourd'hui le groupe le plus important de Basse-Casamance. Riziculteurs, ils restent encore très attachés à leurs traditions. Leur origine demeure obscure, mais on admet parfois leur parenté avec les Sérère, avec lesquels ils se seraient mélangés au cours de leurs migrations vers le Sud.
Sur la rive nord de la Casamance et jusqu'en Gambie, les Diola ont été en grande partie islamisés par les Mandingue.

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Mandingue
9% de la population totale, originaires de la vallée du Niger, musulmans fanatiques et guerriers, ils s'installèrent en Haute-Casamance après leurs conquêtes.
Les différents groupes Mandingue sont installés dans toute la moitié sud du Sénégal, en haute et moyenne Casamance (Malinké), haute et moyenne Gambie et dans le Saloum (Socé). Ils sont beaucoup plus nombreux sur le territoire du Mali et sont à l'origine du grand empire du même nom qui engloba une partie du Sénégal du XIVe à la fin du XVe siècle.
On peut rattacher à ce groupe celui des Sarakollé, que l'on retrouve au nord-est du Sénégal (Bakel).

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Le reste de la population est composé d'européens et de libanais (1%), divers (2%).

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